Un afflux de chefs d'État
pour l'événement princier
Par Stéphane Bern
01/07/2011 | Mise à jour : 21:28
01/07/2011 | Mise à jour : 21:28
Depuis 2005, le prince Albert s'est battu pour faire entendre la voix de Monaco dans le concert des nations.
Les mariages se suivent mais ne se ressemblent pas. Si peu de chefs d'État, hormis l'aréopage des têtes couronnées,avaient fait le déplacement pour les noces de William et Catherine à Londres, du fait que le duc de Cambridge n'est que l'héritier en second, une quarantaine de présidents, rois, princes héritiers et prétendants au trône d'Europe sont attendus sur le Rocher pour assister au mariage du prince souverain. La preuve qu'en cinquante-cinq ans, Monaco a su s'imposer sur la scène internationale.
Au mariage en 1956, il n'y avait parmi les convives que les rois de Hollywood, le roi déchu d'Égypte, l'Aga Khan et François Mitterrand, alors ministre français de l'Intérieur… C'est à mettre au crédit du prince Albert, depuis 2005, de faire entendre la voix de Monaco dans le concert des nations. Tous seront accueillis dans la cour d'honneur du palais princier transformée en cathédrale à ciel ouvert par ordre protocolaire inversé selon la date de leur avènement ou de leur élection, le chef de l'État français, Nicolas Sarkozy, rejoignant sa place en dernier, juste avant l'arrivée du prince Albert devant l'autel. Devant se reposer en raison de son état, Carla Bruni-Sarkozy sera quant à elle absente.
Parmi les têtes couronnées, seront présents le roi et la reine des Belges, Albert II et Paola, le roi Carl Gustav et la reine Silvia de Suède, le grand-duc et la grande-duchesse de Luxembourg, mais aussi le roi Letsie III du Lesotho, le roi élu de Malaisie, l'Émir du Qatar et la sheikha Mozah, ou le roi Leruo Molotlegi de la nation Bakofeng en Afrique du Sud… Seul le roi d'Espagne a dû se décommander au dernier moment à cause de son genou.
La quasi-totalité des princes héritiers d'Europe ont répondu présents, Philippe et Mathilde de Belgique, Willem-Alexander et Maxima des Pays-Bas, Frederik et Mary de Danemark, Aloïs et Sophie de Liechtenstein, Guillaume de Luxembourg, Haakon et Mette-Marit de Norvège, Victoria et Daniel de Suède, ou les princes héritiers d'Abu Dhabi, du Qatar et de Bahrein parmi des princes d'Arabie saoudite, la petite-fille du roi de Thaïlande, la princesse Lalla Meryem du Maroc, ainsi que les princes Edward et Sophie d'Angleterre, comte et comtesse de Wessex, représentant les Windsor, tout comme le prince et la princesse Michaël de Kent.
L'autre particularité de ce mariage est de réunir au palais tout ce que l'Europe compte de chefs de Maisons royales non régnantes, comme le duc de Bragance du Portugal, le prince Georg Friedrich de Prusse, qui se mariera à son tour cet été au château de Sans-Souci avec Sophie d'Isembourg, les princes de Savoie dont Emmanuel-Philibert et Clotilde Courau, le comte de Paris invité tout comme le prince Louis de Bourbon à qui le protocole du palais donne son titre de duc d'Anjou, la grande-duchesse Maria de Russie et son fils Georges, le prince héritier Alexandre de Serbie, la princesse héritière Margarita de Roumanie, mais aussi les Bade, les Bavière, les Bourbon-Siciles avec son chef de maison, le duc de Castro, dont le prince Albert fut le témoin de mariage à Monaco, ainsi que l'impératrice Farah Pahlavi et l'Aga Khan.
C'est dire si, comme toujours, à Monaco, la dimension politique et protocolaire se marie harmonieusement avec la fête et le monde du spectacle.
Au mariage en 1956, il n'y avait parmi les convives que les rois de Hollywood, le roi déchu d'Égypte, l'Aga Khan et François Mitterrand, alors ministre français de l'Intérieur… C'est à mettre au crédit du prince Albert, depuis 2005, de faire entendre la voix de Monaco dans le concert des nations. Tous seront accueillis dans la cour d'honneur du palais princier transformée en cathédrale à ciel ouvert par ordre protocolaire inversé selon la date de leur avènement ou de leur élection, le chef de l'État français, Nicolas Sarkozy, rejoignant sa place en dernier, juste avant l'arrivée du prince Albert devant l'autel. Devant se reposer en raison de son état, Carla Bruni-Sarkozy sera quant à elle absente.
La quasi-totalité des princes héritiers d'Europe
Les invitations aux chefs d'État ont été adressées en priorité aux présidents qui ont reçu le prince Albert en visite officielle depuis son avènement en 2005. Sont attendus le président allemand Christian Wulff et sa ravissante épouse Bettina, le président hongrois Pal Schmitt, la présidente d'Irlande Mary McAleese, qui avait accueilli le couple ce printemps sur cette terre d'origine de la famille Kelly, mais aussi les présidents islandais, indonésien, maltais, le président Elbegdorj de Mongolie et les deux corégents de San Marin.Parmi les têtes couronnées, seront présents le roi et la reine des Belges, Albert II et Paola, le roi Carl Gustav et la reine Silvia de Suède, le grand-duc et la grande-duchesse de Luxembourg, mais aussi le roi Letsie III du Lesotho, le roi élu de Malaisie, l'Émir du Qatar et la sheikha Mozah, ou le roi Leruo Molotlegi de la nation Bakofeng en Afrique du Sud… Seul le roi d'Espagne a dû se décommander au dernier moment à cause de son genou.
La quasi-totalité des princes héritiers d'Europe ont répondu présents, Philippe et Mathilde de Belgique, Willem-Alexander et Maxima des Pays-Bas, Frederik et Mary de Danemark, Aloïs et Sophie de Liechtenstein, Guillaume de Luxembourg, Haakon et Mette-Marit de Norvège, Victoria et Daniel de Suède, ou les princes héritiers d'Abu Dhabi, du Qatar et de Bahrein parmi des princes d'Arabie saoudite, la petite-fille du roi de Thaïlande, la princesse Lalla Meryem du Maroc, ainsi que les princes Edward et Sophie d'Angleterre, comte et comtesse de Wessex, représentant les Windsor, tout comme le prince et la princesse Michaël de Kent.
L'autre particularité de ce mariage est de réunir au palais tout ce que l'Europe compte de chefs de Maisons royales non régnantes, comme le duc de Bragance du Portugal, le prince Georg Friedrich de Prusse, qui se mariera à son tour cet été au château de Sans-Souci avec Sophie d'Isembourg, les princes de Savoie dont Emmanuel-Philibert et Clotilde Courau, le comte de Paris invité tout comme le prince Louis de Bourbon à qui le protocole du palais donne son titre de duc d'Anjou, la grande-duchesse Maria de Russie et son fils Georges, le prince héritier Alexandre de Serbie, la princesse héritière Margarita de Roumanie, mais aussi les Bade, les Bavière, les Bourbon-Siciles avec son chef de maison, le duc de Castro, dont le prince Albert fut le témoin de mariage à Monaco, ainsi que l'impératrice Farah Pahlavi et l'Aga Khan.
Beaucoup d'athlètes sud-africains,
Parmi les personnalités internationales, quelques figures politiques comme Bernadette Chirac, Christian Estrosi et Rachida Dati, des hommes d'affaires comme Bernard Arnault, PDG de LVMH, le patron du Cirque du Soleil Guy Laliberté, Éric Peugeot, des artistes comme sir Roger Moore résident monégasque, Umberto Tozzi, les couturiers Giorgio Armani, Karl Lagerfeld et Roberto Cavalli, Naomi Campbell qui a préféré le mariage d'Albert II à celui de Kate Moss, Inès de la Fressange et beaucoup de sportifs comme Sergey Bubka, Nadia Comaneci, Jacky Ickx, Henri Leconte, Ilie Nastase, Bertrand Piccard, Jean Todt, Jackie Stewart, sans oublier beaucoup d'amis athlètes sud-africains, proches de Charlene, comme la nageuse Franziska van Almsick.C'est dire si, comme toujours, à Monaco, la dimension politique et protocolaire se marie harmonieusement avec la fête et le monde du spectacle.
Par Stéphane BERN
Source : LE FIGARO
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